Le Consulat de France à Madrid vous invite à prévoir dès maintenant le renouvellement de vos titres d’identité et de voyage.
Les 1er et 2 mai, Madrid célèbre respectivement la fête du travail et sa fête régionale.
Le 2 mai, date choisie par la Communauté de Madrid pour sa fête officielle est aussi la célébration du soulèvement espagnol contre les troupes de Napoléon en 1808 (immortalisé dans le tableau de Goya ci-dessous) et le commencement de la guerre d’indépendance espagnole.
Du 30 avril au 5 mai, la Communauté de Madrid célèbrera l’anniversaire du soulèvement de Madrid contre les français avec ses traditionnelles "fiestas del 2 de mayo".
Vous pourrez profiter d’un programme riche de réjouissances, danse, flamenco, théâtre, cinéma, musique, expositions,... dans les divers lieux culturels et publics de la région.
Découvrez le programme complet des festivités.
Rappelez-vous ou pour tout savoir, grâce à la bibliothèque numérique Memoria de Madrid, sur l’un des jours les plus importants de l’histoire de Madrid : Memoria digital del 2 de mayo.
Cette année encore, vous vous êtes mobilisés en nombre et vous vous êtes bougés pour l’Entraide, Merci !
🫶Madrid Accueil s’est bougé pour l’Entraide 2024, Merci à tous !
Grâce à vous, votre esprit sportif, votre solidarité nous avons pu reverser 402 euros pour soutenir l’Entraide.
Votre engagement contribue à permettre à une quinzaine d’enfants de familles aidées par l’Entraide de partir en vacances cet été !
Nous remercions chaleureusement nos G.O. gentils organisateurs, Marie-Françoise, Sonia, Josep, Maria, Michael ainsi que tous les participants.
A l’année prochaine pour une nouvelle édition #JebougepourlEntraide !
Retour en images
Randonnée à Bustarviejo :
Tournoi de padel
Tour de Madrid à Vélo
Pique-nique avec l’Entraide pour célébrer la campagne solidaire !
Madrid Accueil, solidaire 🫶
Le printemps est traditionnellement célébré en Espagne. De nombreuses fêtes sont organisées dans les villes et les villages pour accueillir les jours les plus longs et lumineux de l’année.
Montserrat Becerril vous propose de découvrir "las fiestas de Primavera" les plus célèbres en Espagne !
Photo (c) Camara Sevilla
👉 Cliquez sur chaque fête pour plus d’informations !
Vallée du Jerte (Cáceres) : Fête du cerisier en fleur - Fin mars, début avril. Des milliers de cerisiers sont les protagonistes de ce spectacle éblouissant. Des activités culturelles, des spectacles et de la gastronomie montrent les spécificités de cette région.
Barcelona : Sant Jordi - Le 23 avril, la tradition veut que l’on offre une rose et un livre à ses êtres chers.
Alcalá de Henares revit son passé romain avec la seconde édition de "Complutum Renacida", du 1er au 5 mai 2024. Les activités sont gratuites à l’exception des représentations du Grand Cirque Romain (10 euros).
Séville : Feria de Abril Pendant une semaine les stands ou « casetas » se remplissent de musique, des danses sévillanes où les gens habillés avec des costumes de flamenco viennent faire la fête. Du 14 au 20 avril 2024.
Tarragona : Le festival culturel Roma du 13 au 26 mai 2024, recrée l’époque romaine avec des concerts, des visites touristiques, des expositions, des conférences, des journées gastronomiques,...
San Vicente de la Barquera (Cantabria) : Fête de “La Folia”. 19, 20 et 21 avril 2024. Le deuxième dimanche après Pâques, on sort la Vierge en promenade à la mer en chantant des chansons de marins et en dansant des danses régionales. La gastronomie est fondamentale pendant cette journée.
Córdoba : Fête des Patios Les deux premières semaines de mai, la ville habille ses patios de fleurs et permet à tout le monde d’y pénétrer pour le bonheur des sens. Des concerts, des expositions et des activités tournent autour de cette tradition partagée. Du 2 mai au 12 mai 2024.
Madrid : San Isidro, De début mai jusqu’au 15 mai, les madrilènes fêtent leur saint patron avec des activités pour tout public et avec la « Feria de Madrid » où les corridas sont un incontournable.
Votre association Madrid Accueil était fière d’être présente aux Rencontres Annuelles de la FIAFE, rassemblant 69 accueils et 121 bénévoles venus du monde entier. Quatre jours riches en émotions pour célébrer les 40 ans de ce #formidable réseau.
Un cocktail mémorable de rencontres exceptionnelles, de moments inspirants et d’une énergie débordante.
Une organisation orchestrée avec brio qui nous donne des ailes pour poursuivre notre belle mission bénévole : accueillir avec enthousiasme et bienveillance notre grande communauté francophone.
Depuis ses débuts en 1984, Madrid Accueil a été un acteur clé de la FIAFE. Notre présidente d’honneur et fondatrice de votre association, Françoise de Velasco, a participé à l’AG constitutive. En 2023, Madrid Accueil a rejoint le conseil d’administration de la FIAFE, contribuant chaque année à l’enrichissement de ce réseau remarquable.
Cliquez et découvrez la vidéo spécial Anniversaire des 40 ans de la Fiafe ! 👇
Les rencontres annuelles de la FIAFE sont des moments incontournables qui visent à réunir un maximum de bénévoles d’accueils francophones du monde entier. Cet événement renouvelé chaque printemps permet de s’informer, d’échanger, de se former et de s’enrichir collectivement.
Cette année, à l’occasion des 40 ans, l’équipe de la FIAFE n’a pas ménagé ses efforts. Des cocktails, des réunions, des formations, une table ronde, un dîner spécial anniversaire et une visite emblématique ont permis à l’ensemble des bénévoles présents de se retrouver, de se rencontrer, de tisser des liens profonds et de s’enrichir.
Au programme de ces 4 journées intenses, votre bureau a participé à :
Remerciements spéciaux à la super équipe FIAFE Corinne Levet, Gioia Battistoni, Amélie Gaultier, Nathalie Dubois-Royez, Christine Paré, Françoise Chauvet pour leur accueil chaleureux et l’organisation de ces RA.
Un grand merci également à Franck Riester, Ministre délégué chargé du commerce extérieur, de l’attractivité, de la Francophonie et des Français de l’Etranger et notre ancien Ministre Jean-Baptiste Lemoyne pour son invitation et pour son accueil amical au Palais du Luxembourg, siège du Sénat.
Karine, présidente de Madrid Accueil et ses co-équipières du bureau, Evelyne, Sacha, Sophie présentes à l’événement.
Sans oublier les membres de ce formidable bureau Catherine, Florence, Anne, Blandine, Brigitte, Cécile, Isabelle, Julie, Liz, Marie-Emmanuelle, Nathalie, Sandrine, Sophie, toutes bénévoles actives de l’équipe Madrid Accueil sont aussi fières d’appartenir à ce réseau reconnu d’utilité publique.
« Et tous les bénévoles du monde entier pour leur engagement, ils sont la force motrice des accueils ! »
Rencontres Annuelles Fiafe 2024.
Aujourd’hui la FIAFE, reconnue d’utilité publique, compte 160 associations dans plus de 90 pays 10000 bénévoles et 100000 adhérents français et francophones à travers le monde.
Pour en savoir plus, un site dédié est à votre disposition : www.fiafe.org
Il y a 50 ans, Françoise Martinez de Velasco a jeté les bases d’une aventure humaine exceptionnelle fondée sur l’accueil, la bienveillance, l’amitié et l’épanouissement de tous. Nous sommes tous et toutes ses héritiers et sommes fiers depuis d’incarner, chaque jour, cette merveilleuse aventure à ses côtés.
Françoise nous raconte,...
Photo : ©Julie Zeitoun pour Madrid Accueil
Française de naissance mais Espagnole de cœur, Françoise Martinez de Velasco a fondé en 1973 Madrid Accueil, avec la ferme volonté d’en faire un lieu utile et accueillant. 50 ans plus tard, ce bel esprit perdure.
Rien ne prédestinait cette Française à vivre en Espagne, si ce n’est depuis toute petite sa passion pour ce pays. Pas d’Erasmus à l’époque, mais rien n’arrête la jeune fille au caractère trempé qui décide de partir, dès qu’elle l’a pu, apprendre l’espagnol à l’université de Valladolid.
Les années passent, Françoise se marie avec un Espagnol et commence à élever ses enfants, quatre filles, sa plus grande fierté. Puis, un jour, c’est le déclic. "En 1972 -se souvient-elle-, une amie française, Claude Leicknam, me raconte que sa ville, Bordeaux, est la première en France à avoir lancé un "Accueil". En effet, le maire s’était rendu compte qu’il y avait de plus en plus de déplacements de familles vers la province et que les conjointes se retrouvaient seules et totalement dépaysées. Il lui est donc venu l’idée de créer un accueil pour informer et réconforter ces nouveaux arrivants qui débarquaient de Paris".
Les amies décident donc de reproduire ce modèle à Madrid, mais il leur faut un local. Coup de chance, l’ancien club de bridge avait un appartement vide qu’elles pourront utiliser la première année, le temps de trouver un lieu plus agréable. En effet, le chauffage manquait à l’appel et même si la chaleur humaine était bien au rendez-vous, Françoise se souvient qu’elles avaient toutes très froid !
Les activités démarrent ainsi en septembre 1973 avec une première session pour le moins surprenante à l’époque. "Nous avons lancé une séance de sophrologie -raconte Françoise-. Alors… évidemment, en 1973, ce n’était pas à la mode, mais une cinquantaine de Françaises sont tout de même venues y assister ! Parmi ces personnes, il y en avait une qui faisait du yoga, une discipline également méconnue à l’époque, et elle nous a fait une démonstration en direct. J’ai encore l’image dans la tête : elle faisait le poirier autour de nous toutes, complètement ébahies. Et c’est là que nous nous sommes rendues compte que quelque chose était en train de naître".
Et pas rien, puisque Madrid Accueil est sur le point de souffler ses 50 bougies !! Cinquante ans que l’association aide les nouveaux arrivants en Espagne. "Notre objectif était d’accueillir, d’informer et d’accompagner les femmes de chef d’entreprise ou cadres supérieurs qui étaient envoyés en Espagne -explique la première présidente de l’association-. On a vite compris que ces Françaises attendaient une aide pour mieux s’adapter à leurs nouvelles conditions de vie".
Madrid Accueil commence alors à organiser toutes sortes d’activités culturelles, gastronomiques, sportives, des excursions, des pique-niques, des cours d’espagnol, "parce que la meilleure façon de s’intégrer est de parler la langue du pays", ou même des camps de vacances pour les enfants. D’ailleurs, l’équipe s’agrandit rapidement. Et pour arriver à faire tout cela, il faut également une forte dose d’amour pour le pays.
"Nous voulions faire partager notre amour pour l’Espagne et nous nous sommes investies à plein temps pour faire connaître ce pays, son histoire, ses gens, sa culture, ses coutumes à toutes les Françaises – raconte Françoise avec passion. D’autant qu’à l’époque l’Espagne n’était pas du tout connue, voire plutôt mal aimée ! En général, on n’est pas très amis avec son voisin et l’histoire n’a pas beaucoup aidé non plus. Ce n’était pas évident d’intégrer ces Français en Espagne."
Il y avait donc un sacré boulot à faire, d’un côté comme de l’autre ! "L’Espagnol ne sait pas se vendre, alors que le Français, oui ! -affirme-t-elle, catégorique-. Le problème des Espagnols, c’est qu’ils ont souvent tendance à se dévaloriser. Ils ont un complexe d’infériorité que l’on retrouve à tous les niveaux. Par contre, les Espagnols sont très orgueilleux et n’aiment pas ces Français condescendants, qui se sentent supérieurs. Si les Français arrivaient à comprendre la sensibilité, l’empathie des Espagnols, ça se passerait mieux".
Et puis, même lorsque l’on cherche à s’intégrer, il y a parfois une méconnaissance des coutumes. On cherche à bien faire et pourtant, ça ne suffit pas toujours, comme l’explique Françoise Martinez de Velasco. "Les Français sont très habitués à recevoir chez eux et donc, à Madrid, ils ont commencé à inviter les Espagnols, pensant bien faire. Mais en France, on doit ensuite retourner l’invitation, alors qu’à Madrid, les Espagnols aiment sortir entre amis, mais ils préfèrent le faire à l’extérieur, au café ou au restaurant, pas à la maison. Alors évidemment, quand elles reçoivent, les Espagnoles veulent mettre les petits plats dans les grands, mettre la plus belle nappe, la plus belle vaisselle et ça n’est pas toujours pratique. Les Espagnols ne connaissent pas ce concept de manger à la bonne franquette".
Madrid Accueil peut se targuer d’avoir été le premier pays dans le monde, après Bruxelles, à créer un "Accueil" et maintenant il y en a plus d’une centaine, regroupés au sein de la FIAFE, avec toujours cette même idée d’accueillir, de protéger et d’informer. "C’est l’esprit de Madrid Accueil depuis 1973, qui a conservé ses mêmes objectifs".
En revanche, ce qui a bien changé, c’est le profil de l’expatrié français. "Il y a vraiment une grosse évolution entre ces Français de 1973 et ceux d’aujourd’hui -souligne Françoise-. Ce qui m’a beaucoup frappé, c’est de voir la quantité d’hommes qu’il y a en 2022 à Madrid Accueil !".
Les membres de Madrid Accueil étaient bien évidemment à l’époque exclusivement féminins. Le profil de l’expatrié était également différent puisqu’il s’agissait du "haut du panier, les cadres supérieurs, dirigeants d’entreprise pour la plupart. Leurs femmes avaient autour de la cinquantaine, avec des enfants qui étaient pratiquement élevés. Elles arrivaient directement de France, ne parlaient pas un mot d’espagnol, n’avaient pas non plus l’occasion de le parler à la maison, et se retrouvaient bien seules. Il y avait à l’époque beaucoup de Français, qui ne cherchaient même pas à apprendre l’espagnol, alors que maintenant c’est bien différent".
Les temps changent en effet, et les profils évoluent. "Maintenant les Françaises qui arrivent en Espagne sont mieux préparées qu’à l’époque, parce qu’elles sont d’abord plus jeunes. Maintenant ce sont aussi des femmes qui s’expatrient pour leur boulot, ou alors encore des femmes qui suivent leur mari, mais qui sont des jeunes mamans et qui n’ont pas cette arrogance et sont très désireuses de connaître l’Espagne. Ensuite, ce sont souvent des expatriés qui ont déjà voyagé à l’étranger alors qu’autrefois c’était des Français qui venaient de France. Rien à voir".
Ce qui n’a en revanche pas changé, c’est le côté "sacerdoce" que signifie une telle association et qui a d’ailleurs valu à Françoise Martinez de Velasco la médaille de l’Ordre National du Mérite. "On peut dire que 13 ans de ma vie, je les ai consacrés à Madrid Accueil. Mon mari me disait toujours ’dommage que tu sois bénévole parce que si tu étais payée, et bien moi, je pourrais mettre la clé sous le paillasson’ ! Alors, oui, on peut vraiment dire que Madrid Accueil était mon bébé. Nous avons eu la chance au cours de toutes ces années de toujours trouver des bénévoles et je dois dire que l’équipe actuelle avec Karine est vraiment exceptionnelle".
Propos recueillis par Armelle Pape Van Dyck pour le PetitJournal Ed. Madrid – 20 novembre 2022
Retrouvez dès maintenant les trois livres élus ce mois-ci par Paloma, Roxane et Julie, qui animent avec dynamisme la médiathèque de l’Institut français de Madrid !
LE COUP DE ❤️ DE PALOMA :
Voici l’histoire passionnante d’une université expérimentale qui a soulevé autant de passion que de mépris. Un centre né du souffle de Mai 68, construit en à peine quelques mois au bois de Vincennes et complètement détruit le 27 août 1980, lors d’une nuit où les bulldozers entrèrent à l’université et dévastèrent tout sur leur passage, bâtiments comme arbres. Pour la droite, la situation isolée de Vincennes est une opportunité pour sortir les « éléments perturbateurs » du Quartier Latin et de les éloigner à l’extérieur de la ville, au milieu de rien. Pour la gauche, Vincennes incarne le centre expérimental par excellence, accueillant des étudiants du monde entier ainsi que les penseurs plus influents de la pensée française et internationale. Deleuze, Foucault, Cixous, Lacan, Rancière, Pasolini, Chomsky, Althusser, Balibar, Badiou… ils y sont tous ! Une expérience unique qui mit la liberté académique et l’abolition des rapports hiérarchiques au cœur de ses fondements. François Dosse nous promène dans les coulisses du projet vincennois, de la création de la crèche à celle des souks, des premières manifestations du MLF, aux amphis débordants d’étudiants et aux virulentes confrontations entre les différentes gauches représentées au centre universitaire. Un livre captivant !
Ce livre et beaucoup d’autres dans ta médiathèque préférée.
LE COUP DE ❤️ DE ROXANE :
La colère et l’envie
(éditions Héloïse d’Ormesson)
Premier roman de Alice Renard autour de la différence, le hors-norme si déroutant dans une société où prédomine une certaine idée de la réussite.
Isor, une petite fille, à la fois aimée et crainte par ses parents totalement démunis, est au cœur des recherches médicales tant son comportement interroge.
Mais aucun diagnostic. En revanche, si, une forte sensibilité, une relation sincère avec Lucien, le voisin vieillissant et une soif de liberté.
LE COUP DE ❤️ DE JULIE :
La Vie secrète des arbres en BD
Saviez-vous que les arbres vivent en famille ? Qu’ils prennent soin des mourants, protègent les plus jeunes et cohabitent avec des dizaines d’espèces différentes en parfaite harmonie ? Que les arbres en ville sont comme des oiseaux en cage ? La vérité est que l’on ne connait rien, ou presque, de l’intelligence des arbres, de leur sociabilité, de leur façon de vivre et de sentir. Le best-seller de Peter Wohlleben a été adapté pour notre plus grand plaisir en bande-dessinée, avec les magnifiques dessins de Benjamin Flao qui subliment son propos (il est pourtant si difficile de dessiner un arbre !).
👉 Découvrez les autres coups de cœur de la médiathèque, ainsi que les activités proposées par la Médiathèque
👉 Retrouvez notre article sur la médiathèque et ses avantages adhérents Madrid Accueil
👉 A découvrir ici les autres avantages adhérents Madrid Accueil
Médiathèque Institut Français
Calle del Marqués de la Ensenada, 12, Local 1, 28004 Madrid
Métro : Colón
Horaires :
Lundi : fermée
Mardi et merdredi : 12h - 20h
Jeudi et vendredi : 14h - 20h
Samedi : 11h - 14h
Téléphone : 91 700 48 28
Site médiathèque
Email médiathèque
Antoine de Saint-Exupéry
A l’approche du 14 février, une date qui résonne avec romance, vous serez nombreux à vous immerger dans cette journée spéciale avec votre moitié. C’est l’occasion idéale de célébrer l’amour à travers des gestes tendres, un dîner romantique, un cadeau soigneusement choisi, … Et bien plus encore en laissant libre cours à votre imagination romantique.
Votre équipe vous souffle quelques idées pour votre fête des amoureux.
Mais que savez-vous réellement de l’histoire de la Saint Valentin ?
Nous vous proposons de découvrir plusieurs histoires qui tournent autour de l’origine de cette fête qui fait souvent débat. Des origines variées culturelles, religieuses tantôt païennes, tantôt chrétiennes ou légendaires.
Nous vous invitons à découvrir diverses légendes et origines qui entourent cette fête parfois mystérieuse, avec des racines culturelles, religieuses, païennes, chrétiennes et légendaires.
Certains prétendent que la Saint Valentin trouve ses origines dans le martyr Valentinus ou Saint Valentin de Terni. Au IIIème siècle, sous le règne de l’empereur romain Claude II le cruel, celui-ci aurait célébré à Rome, en secret, et en toute illégalité, des mariages chrétiens à l’époque où ceux-ci étaient interdits afin que plus d’hommes soient envoyés à la guerre. Pour cette raison, il aurait été emprisonné et décapité le 14 février de l’an 270.
Pour d’autres, la Saint Valentin est associée à l’histoire du saint patron des amoureux. Un prêtre romain, amoureux de la fille de son geôlier qui aurait eu avec elle une correspondance épistolaire « amoureuse » signée « Ton Valentin ».
Une autre version, loin du romantisme, associe la Saint Valentin à une tradition religieuse païenne, la fête des Lupercales célébrée par les Romains. Selon la légende, la grotte du Lupercale à Rome, au pied du mont Palatin est le lieu où la louve aurait allaité les jumeaux fondateurs Romulus et Rémus. Cette fête se déroulait du 13 au 15 février, signifiant la fin de l’année et l’arrivée du printemps dans le calendrier romain. L’objectif visait à purifier la femme et à raviver la fécondité. Les romains honoraient le dieu de la fertilité et protecteur contre les loups (lupus) Faunus Lupercus, représenté comme mi-homme mi-bouc. Les luperques, les prêtres de la Rome antique se réunissaient et sacrifiaient un bouc à leur dieu. Des rituels violents étaient prodigués aux femmes comme celui d’être fouettées sur le ventre par les hommes avec une lanière de cuire, … Cette fête très irrespectueuse pour les femmes aurait été abolie en 496 par le Pape Saint-Gélase 1er et décrétée « Fête de l’amour spirituel ». Quant à Saint-Valentin, ce serait en 1496, sous le règne du pape Alexandre VI, qu’il serait officiellement nommé comme « Saint Patron des amoureux ».
Une autre interprétation encore moins glamour conte qu’au Moyen-Age, des carnavals « amoureux » autour de la symbolique de l’ours se tenaient au mois de février. A cette occasion, les hommes déguisés en ours poursuivaient les femmes pour les entrainer dans leur tanière et leur faire subir des violences sexuelles et sexistes.
Plus récemment, la Saint-Valentin aurait pris racine en Grande-Bretagne au XIVème siècle. La date du 14 février aurait été choisi pour marquer le début de la saison des amours chez les oiseaux. En référence à cette vision poétique, les jeunes gens s’échangeaient de mots doux en s’appelant mon/ma Valentin(e). Cette tradition se serait ensuite répandue à travers le monde.
Voilà, on vous a presque tout dit !
Même si certains critiquent la fête comme étant trop « commerciale » pourquoi bouder cette belle occasion de célébrer l’amour ?
Découvrez nos suggestions pour célébrer cette journée, cette soirée romantique selon vos goûts, selon vos envies, selon votre imagination !
Pour une Saint-Valentin Gourmande :
Salons cosy ou terrasses romantiques, tavernes typiques ou rooftop emblématiques… Madrid offre un grand choix de restaurants pour fêter la St Valentin.
Pour une Saint-Valentin passionnée au rythme du Flamenco :
Madrid est la capitale du flamenco. Pourquoi ne pas partager à deux toutes les couleurs émotionnelles offertes par le flamenco. Vous trouverez une multitude de tablaos pour contempler du flamenco autour d’un dîner ou d’un verre. Il y en a plusieurs à ne pas manquer conseillés dans l’article Espana Guide.
Pour une Saint-Valentin sensorielle :
Vivre une expérience sensorielle et relaxante à deux dans un Spa et oublier la routine, mettez vos sens en éveil en quelques clics sur le site Spa, masaje y cena ¡Regálate un momento de relax ! en Madrid (aladinia.com)
- S’envelopper de chaleur, se ressourcer, se relaxer à deux en tentant l’expérience du Hammam. Entouré de jardins d’eau, Le Hamman Al Ándalus propose un programme avec certaines promotions vous détendre et vous faire dorloter à deux. En savoir plus : Le Hamman Al Ándalus
Pour une Saint-Valentin printanière :
Amoureux de la nature, Pourquoi ne pas se reconnecter à deux avec une balade main dans la main dans les parcs de Madrid en profitant de la splendeur du retour des amandiers en fleurs « Symbole de l’amour » au parc La Quinta de los Molinos ou une balade à deux en barque dans le parc du Retiro.
Pour une Saint-Valentin culturellement romantique :
Amoureux de la culture et du romantisme, Amoureux de la culture, du romantisme, pour ne pas flâner à deux au Musée du Romantisme ou celui de Sorolla.
Pour une Saint-Valentin cocooning à l’Espagnole :
Quoi de mieux que de passer une soirée en amoureux sous la couette devant un bon film romantique et parfaire à deux son espagnol. Nous vous proposons une sélection de films romantiques « en español » ! Los abrazos rotos, Te quiero, imbécil, Donde caben dos,...
Et, retrouvez d’autres idées romantiques avec Vivre Madrid.
Photo : Le baiser de l’hôtel de Ville - Robert Doisneau 1950.
Karine & Cécile (2024).
Retrouvez dès maintenant les trois livres élus ce mois-ci par Paloma, Roxane et Julie, qui animent avec dynamisme la médiathèque de l’Institut français de Madrid !
LE COUP DE ❤️ DE PALOMA : :
Dans les bas-fonds de Santiago du Chili, les habitants du quartier de La Victoria, meurtri par la pauvreté et par la drogue, retrouvent les cadavres de quatre adolescents du quartier avec des traces de cocaïne pure sur leurs corps. Une drogue qui, bien entendu, est bien au-delà des possibilités financières des habitants de La Victoria, où la défonce se passe plutôt à la kétamine. Puisque la police ne fait rien pour protéger les jeunes du quartier, Gabriela, jeune vidéaste mapuche, décide d’entamer une enquête à l’aide d’Esteban, avocat spécialiste des causes perdues. Leurs recherches vont les porter jusqu’au désert d'Atacama sur la piste d’un cas beaucoup plus complexe que des petits règlements de comptes entre voyous. Caryl Férey nous offre cette fois-ci une plongée dans l’Histoire du Chili de la post-dictature de Pinochet, où les blessures sont toujours bien ouvertes et la corruption gangrène toutes les sphères du pouvoir. Une lecture captivante.
Ce roman et beaucoup d’autres dans ta médiathèque préférée.
LE COUP DE ❤️ DE ROXANE :
Un couple vieillissant vit paisiblement reculé dans une forêt, celle du lieu-dit les Bois-Bannis.
L'un affectionne la marche, l'autre survit à ce monde tumultueux grâce à la littérature. Ce quotidien va être bousculé par l'arrivée d'une chienne, Yes, victime de maltraitance. Un lien fort, sauvage va se créer entre ces trois êtres. Véritable ode à l'animalité et à la poésie, c'est aussi un regard vif sur la vieillesse et la mise à l'écart du monde que nous offre ce roman. Prix Femina 2022
LE COUP DE ❤️ DE JULIE :
Qui a envie de romanesque en ces temps difficiles ? Le roman de Jean-Baptiste Andrea, couronné par le prix Goncourt, est résolument romanesque, juste une belle histoire dans laquelle on se laisse emporter. Mimo et Viola éclaboussent de vie ce roman par leur complicité, leurs frasques, leur itinéraire souvent cabossé. Ils sont entourés d'une pléiade de personnages qui sont bien plus que des seconds plans.
Mérite-t-il le Goncourt ? Je ne sais pas. Mais j’ai passé un excellent moment, et je vous le recommande.
Médiathèque Institut Fançais
Calle del Marqués de la Ensenada, 12, Local 1, 28004 Madrid
Métro : Colón
Horaires :
Lundi : fermée
Mardi et merdredi : 12h - 20h
Jeudi et vendredi : 14h - 20h
Samedi : 11h - 14h
Teléfone : 91 700 48 28
Site médiathèque
Email médiathèque
Connaissez-vous les origines de la chandeleur. Alors ?
A l’origine, la Chandeleur s’appelait la Chandeleuse et provient des « chandelles ».
Cette fête traditionnellement religieuse vient de l’expression latine « festa candelarum » ou « fête des chandelles » pour bénir les cierges. L’histoire de la chandeleur est un mélange de traditions religieuses païennes, juives et chrétiennes.
Par curiosité, nous vous dévoilons quelques-unes de ses origines.
Pour les chrétiens, la chandeleur célèbre la présentation de Jésus au temple de Jérusalem. Elle commémore l’évènement relaté par l’évangile dans lequel, selon Saint Luc, Marie et Joseph se sont rendus à Jérusalem pour présenter Jésus enfant au Temple. Selon la coutume juive, chaque premier né était consacré à Dieu, et devait donc être présenté au temple dans les 40 jours après sa naissance. A leur arrivée, Marie et Joseph firent la rencontre de Siméon, un prophète guidé par l’esprit saint, qui avant de mourir, attendait l’arrivée du sauveur d’Israël. Ce dernier reconnu Jésus comme le Messie et s’inclina devant lui.
A noter que la chandeleur ne fut fixée au 2 février qu’à compter du IVème siècle après Jésus Christ, à l’époque où Noël fut célébré le 25 décembre (autrefois fêtée à la mi-février).
Son origine Celte correspond à la grande fête d’Imbolc (irlandais) ou Ambivollos (gaulois) pour célébrer la déesse Brigantia ou Sainte Brigitte dans la tradition catholique. La chandeleur se rapporterait au premier lait de brebis de l’année, signifiant le retour de la vie et l’arrivée du Printemps. Ce rite Celte se retrouve dans la tradition de la crêpe, ronde et généreuse rappelant le disque solaire et la fécondité. Pour apporter prospérité au foyer, il était d’usage de faire sauter la première crêpe de la main droite avec une pièce en or dans la main gauche, autre disque jaune rappelant le soleil.
Une coutume que vous connaissez certainement.
Au Moyen Age, les paysans effectuaient ce rituel qui consistait à faire sauter la première crêpe en tenant une pièce en or pour apporter richesse toute l’année. Chaque famille conservait une pièce d’or, généralement un Louis d’Or pour accompagner la Chandeleur.
A l’époque des romains, c’était une fête en l’honneur des morts. Toute la nuit les croyants veillaient les morts avec des cierges. Cette fête célébrait également le Dieu Pan, dieu des bergers pour les romains (la flûte de pan, vous connaissez). Les Romains parcouraient les rues de Rome en agitant des flambeaux. La fête avait lieu la nuit d’où le nom de « festa candelarum ». Les romains se régalaient alors de galettes rondes de céréales rappelant nos crêpes d’aujourd’hui.
Dans toutes ces origines, la forme ronde et la couleur dorée de la crêpe représente le disque solaire ou le retour à la lumière avec l’arrivée du Printemps qui annonce des jours meilleurs.
Alors pour respecter la tradition, ne manquez pas, le 2 février de faire sauter vos crêpes !
Et si vous le souhaitez, comme de coutume, prenez une pièce d’or (un Napoléon ou un Souverain) dans la main gauche pour faire sauter la première crêpe de la main droite. Si la crêpe retombe correctement retournée dans la poêle, ce sera un signe de prospérité pour toute l’année
!
En Espagne aussi on mange des "crepe". Il semblerait que ce dessert soit arrivé en Espagne par l’intermédiaire du Chemin de Compostelle. Pour tout savoir sur "El día de la Candelaria" et ses différences avec la tradition française, retrouvez l’article lepetitjournal.
Quelles soient sucrées ou salées, elles raviront les papilles des petits et grands gourmands.
Nous vous donnons quelques recettes faciles et testées pour vous :
Madrid Accueil a le plaisir d’organiser des soirées crêpes dans le restaurant Mademoiselle crêperie. Depuis Saint-Malo, il paraît que les crêpes valent le détour !
Et, n’hésitez pas à partager avec nous vos vidéos et photos de la crêpe sauteuse sur Instagram, sur Facebook ou, tout simplement en envoyant vos photos et petites vidéos à l’équipe éditoriale par mail à l’adresse madridaccueil.site@gmail.com.
Karine & Cécile.
page précédente1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | ... | 14page suivante