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Médiathèque Institut Fançais
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Horaires :
Lundi : fermée
Mardi et merdredi : 12h - 20h
Jeudi et vendredi : 14h - 20h
Samedi : 11h - 14h

Teléfone : 91 700 48 28
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www.institutfrancais.es/madrid/biblioteca/informaciones-practicas/

Aujourd’hui, le 1^er mai est férié dans plus de 100 pays du monde, soit au moins 67% de la population mondiale.

Connaissez-vous les origines de la fête du Travail ?

La journée internationale des travailleurs ou « fête du Travail » tire son origine de mouvements syndicaux qui ont débuté à la fin du 19^ème siècle aux Etats-Unis pour imposer aux patrons la limitation de la journée de travail à huit heures.
Pour commémorer la lutte, le 1^er mai 1886 a donné lieu à une grève générale sans précédent à Chicago qui fera plusieurs victimes. Cet événement aura des incidences sur l’industrialisation avec une résonnance internationale. Ce mouvement suivi dans de nombreux pays amènera à adopter le 1^er mai comme « fête du Travail ».

C’est à l’occasion de la Deuxième Internationale socialiste réunit à Paris pour le centenaire de la Révolution française et l’exposition universelle de 1889 que le 1^er mai sera proclamé journée de manifestation ouvrière avec pour objectif la réduction de la journée de travail à huit heures, soit 48 heures hebdomadaires. La date du 1^er mai s’impose alors pour les syndicats et travailleurs comme un rendez-vous annuel.

En France, il faudra attendre 1941, pour que cette journée soit officiellement proclamée comme « la fête du Travail » par le maréchal Pétain et, 1947 pour qu’elle devienne jour chômé, férié et payé pour tous les salariés sans conditions.

En Espagne, avec la dictature, se sont alternées les années où les célébrations et les manifestations étaient acceptées ou interdites. Sous le régime franquiste, les mesures n’étaient pas en faveur des travailleurs. Ce sera lors de la transition démocratique que l’Espagne se concentrera sur le droit des travailleurs avec des textes de loi en leur faveur.

Les Etats-Unis ne vont pas adopter le 1^er mai comme fête du Travail. Ils ont une journée de la fête du Travail qui est le premier lundi de septembre. C’est le même jour pour le Canada.

Le Japon, l’Afghanistan, l’Iran et certains Etats Indiens, même s’ils reconnaissent cette fête, ne profitent pas d’un jour chômé.

Le Sri Lanka fête cette journée le 7 mai et le Royaume-Uni, le premier lundi de mai, la nouvelle Zélande, le quatrième lundi d’octobre.

Les Pays-Bas, Israël et les pays de la péninsule arabique quant à eux ne célèbrent pas le travail et les travailleurs.

(AFP - Gautier VIROL, Brice LE BORGNE)

A l’occasion de la fête des travailleurs, les syndicats appellent la population à descendre dans les rues et à manifester pour revendiquer ses droits.

Dans de nombreux pays, même si cette journée est célébrée et fériée, aucune manifestation publique n’est autorisée. C’est le cas de l’Indonésie, du Pakistan ou encore de la Turquie.

Enfin, pour notre plus grand plaisir à tous ce jour est également surtout l’occasion de rassemblements festifs, familiaux et amicaux.

En Italie, un concert géant et gratuit surnommé "Concertone" est organisé à Rome pour fêter cette journée. Il regroupe des dizaines d’artistes et groupes sur la scène. Saint Joseph travailleurs, le patron des charpentiers et des artisans, est également célébré. Une manière de christianiser le 1^er mai.

En Finlande, c’est l’occasion d’une journée de fêtes étudiantes et de rendez-vous familiaux dans une atmosphère festive.

En France, le premier mai est l’occasion d’offrir un brin de muguet qui symbolise le retour du printemps et des beaux jours et synonyme de porte-bonheur ! Une tradition née au XVI^ème siècle car à cette époque la fête de l’amour n’était pas célébrée le jour de la Saint-Valentin, mais le 1^er mai.

Alors n’oubliez pas d’offrir à celles et ceux qui vous sont chers, un petit brin de muguet.

Nous vous souhaitons à tous un joyeux 1^er mai.

Votre équipe éditoriale, Karine, Cécile, Eve.

Premières initiatives féministes

Jusqu’au XIXe siècle, les femmes espagnoles, souvent analphabètes, vivent dans l’ombre de leur père puis de leur époux. Il faut attendre la fin de ce siècle pour qu’elles commencent à se mobiliser afin de revendiquer leurs droits, notamment en lançant le mouvement suffragiste et en créant en 1870 la « Asociación para la Enseñanza de la Mujer » (Association pour l’Enseignement de la Femme).

Le début du XXe siècle et les premières revendications

Ce n’est vraiment qu’au début du XXe siècle qu’elles vont entreprendre de nombreuses actions pour faire éclater le système patriarcal qui les avilit. Les premières organisations dirigées par des femmes voient le jour pour faire avancer leurs droits et leurs libertés. La première manifestation dirigée par Angeles Lopez de Ayala (photo G.), et menée par des femmes en Espagne, se déroule à Barcelone le 10 juillet 1910. Elles réclament les mêmes droits politiques que les hommes.
En 1918 naît officiellement la « Asociación Nacional de Mujeres Españolas » (Association Nationale des Femmes Espagnoles) qui défend, entre autres, les réformes du Code Civil, la promotion éducative des filles et le droit des femmes à exercer une profession libérale.

Parallèlement les artistes se mobilisent au sein du groupe « las Sinsombrero » (les sans chapeau) qui revendique un rôle collectif mais également individuel pour la femme. Ce groupe est notamment à l’origine de la féminisation des noms de profession.
Dans les années 20 se produisent les premières revendications sur le plan européen qui conduisent à la reconnaissance du droit de vote des femmes et à la possibilité pour les femmes espagnoles d’être élues aux Assemblées de la Seconde République.
Les premières élues au Congrès espagnol sont Clara Campoamor, Margarita Nelken et Victoria Kent. (photos de G à D)

En 1931, la Constitution espagnole de la Seconde République est approuvée et établit les mêmes droits électoraux pour les hommes et les femmes. Le 19 novembre 1933, les femmes espagnoles acquièrent le droit de vote pour la première fois aux élections générales.
Le 25 décembre 1936, l’avortement est autorisé gratuitement en Catalogne jusqu’à douze semaines de grossesse.
Malheureusement, en 1939, à la fin de la guerre d’Espagne, l’arrivée du franquisme va balayer d’une main tous ces acquis.

Franco et le retour au patriarcat

Une véritable politique d’épuration à l’encontre des féministes est déployée par le gouvernement et de nombreuses activistes doivent alors s’exiler au Mexique, aux États-Unis ou en France.
Le régime de Franco interdit les institutions féministes. Elles sont ainsi démantelées et remplacées par des organisations en accord avec les idées nationalistes du gouvernement. À leur tête sont placées des femmes appartenant à la Phalange, organisation nationaliste combattant tout militant révolutionnaire et dont la branche féminine s’inscrit dans une vision très conservatrice du rôle de la femme (celle-ci doit rester soumise aux hommes et se consacrer uniquement au foyer).
Les valeurs sociales et juridiques espagnoles de l’ère Franco établissent des normes rigides, considérant la femme comme « éternelle mineure », placée sous la tutelle de son père puis de son mari. L’accès à une carrière professionnelle leur est restreint, leur rôle étant réduit à celui de mère au foyer et procréatrice.
La loi espagnole va même plus loin dans la discrimination envers les femmes mariées : sans le « permiso marital » (licence matrimoniale), une femme ne peut pas exercer une profession libérale, politique ou diplomatique, ni posséder une propriété ni voyager à l’étranger.
Le droit de vote, le mariage civil, le divorce, la contraception et l’avortement sont de nouveau prohibés. L’adultère et la désertion pour les femmes sont plus sévèrement punies que pour les hommes. Mais la prostitution reste permise !
Il faudra attendre la mort de Franco en novembre 1975 pour que le sort des femmes connaisse un changement significatif.

Transition démocratique : vers l’égalité des sexes

Déjà dans les derniers mois du franquisme, la réforme de certains articles du Code Civil et du Code du Commerce portant sur la situation juridique de la femme mariée et sur les droits et devoirs des époux modifie la réglementation en vigueur. La licence matrimoniale est supprimée ainsi que d’autres limitations. Les droits et devoirs conjugaux sont redéfinis dans un sens plus égalitaire.

L’année 1978 marque plusieurs changements importants :
● L’approbation de l’article 14 de la Constitution reconnaissant l’égalité entre les hommes et les femmes devant la loi ;
● La dépénalisation de l’adultère ;
● La légalisation de l’utilisation, la divulgation et la vente de contraceptifs.

Mais c’est la signature de la Convention de l’ONU en 1979, après plus de 30 années de travail, qui va impulser un nouvel élan vers l’égalité hommes / femmes dans le monde.

Ce texte portant sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW) est un véritable programme d’actions portant sur tous les domaines dans lesquels les femmes se voient dénier l’égalité avec les hommes. La Convention expose en détails les droits civiques et le statut juridique des femmes mais porte aussi sur la procréation ainsi que sur les incidences des facteurs culturels sur les relations entre les hommes et les femmes.

En Espagne, cela va se traduire, entre autres, par :
● La légalisation du divorce en 1981 ;
● La réforme du Code Civil portant sur les finances familiales ;
● La création de l’Institut de la Femme en 1983 ;
● La dépénalisation de l’avortement grâce à la loi organique 9/1985 de juillet 1985 ;
● La possibilité d’entrer dans l’armée à partir de 1988 et de participer à des missions internationales à partir de 1993.

Les femmes espagnoles accèdent progressivement à une indépendance économique puis juridique et leur rôle s’accroît. En 1983, elles représentent 46% des inscriptions universitaires. En 1984, 33% des espagnoles travaillent mais sont encore peu nombreuses dans les secteurs importants telle que la banque.
En 2019, le Congrès espagnol devient le plus paritaire d’Europe avec 46,7% de femmes au Congrès et 40% au Sénat.

Mais la discrimination reste encore présente dans certains domaines. À titre d’exemple, l’écart salarial entre les hommes et les femmes est encore significatif, 13% dans le secteur public et 19% dans le secteur privé ; seuls 16% des femmes occupent un poste de direction ; les stéréotypes de genre persistent encore dans les moyens de communication …
Le chemin parcouru est immense et l’élan impulsé depuis le début du XXe siècle n’est pas près de s’éteindre : les Espagnoles sont partout et le féminisme bien ancré dans la société.

Portraits de femmes qui ont fait l’histoire :

Ángeles López de Ayala, (Séville 1858 - Barcelone 1926) est une journaliste, dramaturge et activiste politique considérée comme la principale féministe de la fin du XIXe siècle. Affiliée à la franc maçonnerie, elle est à l’origine de la création de la « Sociedad Autónoma de Mujeres de Barcelona » (Société Autonome de Femmes de Barcelone) en 1892, la première organisation féministe d’Espagne. Ángeles López de Ayala est une féroce défenseuse des droits de la femme. Elle affirmait que les femmes devaient s’émanciper tant de l’Église que de la suprématie masculine. C’est elle qui organisa en 1910 la première manifestation féministe en Espagne.

Federica Montseny (Madrid 1905 – Toulouse 1994) est une femme politique, syndicaliste,

anarchiste et écrivaine espagnole. En 1931, elle devient membre de la CNT (Confederación Nacional del Trabajo) au sein de laquelle elle acquiert de grandes responsabilités grâce à ses talents d’oratrice. En novembre 1936, elle est nommée Ministre de la Santé et des Affaires Sociales sous la Seconde République durant la Guerre Civile, devenant ainsi la première femme ministre d’Espagne. Bien que son mandat ne dure qu’un semestre (jusqu’à mai 1937), elle planifie l’instauration de lieux d’accueil pour orphelins, de cantines pour les femmes enceintes, de maisons de reconversion pour les prostituées (liberatorios), une liste de professions ouvertes aux handicapés et demande au docteur Félix Martí Ibáñez de rédiger le premier projet de loi en faveur de l’avortement. Malheureusement, un seul lieu d’accueil pour orphelin et un seul « liberatorio » verront le jour.
À la fin de le Guerre Civile, elle se voit obligée de s’exiler en France où elle reste en résidence surveillée jusqu’à la Libération en 1944. Elle prend le nom de Fanny Germain afin de pouvoir continuer à publier des articles.

En 1977, avec l’arrivée de la démocratie en Espagne, elle retourne dans son pays pour poursuivre son activisme pour la CNT.
Elle meurt en 1994 auréolée d’un immense prestige. De nombreuses rues portent son nom dans plusieurs villes d’Espagne, notamment à Madrid et Albacete. Un jardin a même été baptisé « Jardin Federica Montseny » à Paris, rue Jeanne d’Arc en 2019.

Patricia Ortega (Madrid 1963) fille, petite-fille et sœur de militaires, elle obtient un diplôme

d’ingénieure agronome de l’Université Polytechnique de Madrid en 1987. Elle profite de la possibilité donnée aux femmes en 1988 pour entrer dans l’Armée. C’est la première femme à avoir accédé à la « Academia General Militar » (Académie Générale Militaire) de Zaragoza, et la première femme haut gradé à intégrer les Forces Armées espagnoles.
En 2009, elle devient la première femme Lieutenant-Colonel du Corps des ingénieurs polytechniciens puis elle est promue Colonel en 2016. En juillet 2019, après avoir suivi un cours pour devenir Générale de Brigade, elle obtient le grade de Générale, la première de l’histoire espagnole.

Par Sophie Castelblanque pour Madrid Accueil.

Les bons plans et conseils de l’équipe éditoriale !

L’édition 2023 d’El 8M, en référence au jour et au mois où elle est célébrée, donnera lieu à plusieurs marches féministes, festivals et activités à Madrid : Cette année le message porté "El 8M nos une" "Le 8M nous unit" est axé sur le consensus et l’unité pour continuer à avance dans l’égalité entre les femmes et les hommes en soulignant l’importance du dialogue et de l’entente.

• La mairie de Madrid propose un programme d’activités dans les espaces de l’égalité : en savoir plus
• El Instituto de la Mujer y para la Igualdad de Oportunidades (Institut de la Femme et pour l’Égalité des chances) organise la 19^ème édition du festival de la création féminine Ellas Crean du 2 au 30 mars. Un festival qui vise à valoriser le travail des femmes dans le monde de la culture avec un programme riche de musique, danse, théâtre, cinéma, arts visuels. En savoir plus : ici

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Les œuvres à découvrir ou à redécouvrir :
Cinéma :
"La Novia" (2015) de Paula Ortiz, un film qui aborde le thème de la violence de genre.
"Tout sur ma mère" (1999) de Pedro Almodovar, un film qui met en avant les problèmes liés à l’identité de genre.
"Volver" (2006) de Pedro Almodovar, un film qui explore les thèmes de la famille et de la maternité.
Séries :
"Las chicas del cable" (2017-2020) de Ramon Campos et Gema R. Neira, une série qui se déroule dans les années 1920 et qui aborde la place des femmes dans le monde du travail et de la société.
"Vis a Vis" (2015-2019) de Ivan Escobar, une série qui se déroule dans une prison pour femmes et qui aborde les problèmes de la condition féminine en prison.
Romans :
"La voix du silence" (1979) de Soledad Puertolas, un roman qui explore la place des femmes dans la société espagnole de l’époque.
"Nada" (1944) de Carmen Laforet, un roman qui aborde les difficultés rencontrées par une jeune femme dans l’Espagne de l’après-guerre civile.

Autres sources pour en savoir plus sur :

• Les droits de la femme en Espagne « Los derechos de las mujeres en España » : es.wikipedia
• La journée internationale de la femme « El Día Internacional de la Mujer » : es.wikipedia

Karine, Cécile & Eve - Equipe éditoriale MA.

Dimanche 6 mars à 19H, Rémy Marvely vous invite à découvrir ou redécouvrir son spectacle de magie "Nouvelles Vies" Sala Houdini

Un spectacle familial, en français, pour le plaisir de tous de 6 à 99 ans !
Rémy Marvely explique le concept de "Nouvelles vies, le One Magic Show", titre du spectacle qu’il propose avec un autre magicien.
Nouvelles vies est un mélange de tours de magie, d’illusions, de mentalisme et aussi beaucoup d’humour. Se reconnecter à ses passions, oser changer de voie, vivre ses rêves, sont les thèmes qu’il aborde dans ce spectacle.

"J’adore l’idée de ce spectacle à table, façon cabaret. Vous réservez vos places et vous avez votre table avec votre famille ou vos copains pour profiter pleinement du spectacle dans une salle incroyable".
⚠️La salle étant limitée à 60 personnes, ne tardez pas à réserver en cliquant sur ce lien
Le prix de la place est de 8€ jusqu’à 16 ans et 10 € pour les adultes.

Vous êtes membres de l’association, vous bénéficiez d’un avantage adhérent Madrid Accueil offrant une remise de 2€ sur vos billets avec le code promo MAGICWORLD.

Pour tout savoir sur le magicien humoriste préféré de Madrid Accueil, découvrez le site officiel : Marvelyofficiel

Nous vous souhaitons un agréable spectacle !
Karine & Cécile pour MA.

La Semaine de l’art revient à Madrid du 23 au 27 février.

Art Madrid’22 revient à la Galerie de Cristal du Palais de Cibeles.

Cette 17ème édition réunira 35 galeries et plus de 150 artistes nationaux et internationaux. Cet événement accueillera des installations, des performances, des visites guidées, des rencontres avec des collectionneurs et des artistes.
Pour en savoir plus et billets : art-madrid22
L’entrée est à 15 €.

Cette édition est organisée conjointement avec la foire internationale d’art contemporain ARCOmadrid qui, est depuis 1982 l’une des principales plateformes du marché de l’art et le circuit incontournable de la promotion et la diffusion de la création artistique.

Organisée par IFEMA MADRID, elle revient pour fêter son 40^ème anniversaire et célébrer l’art en réunissant de grands noms de galeries d’art internationales. Les halls 7 et 9 du centre des expositions réuniront plus de 180 galeries de 30 pays participent à cette édition.
Pour en savoir plus et acheter vos entrées : ifema.es/arco-madrid
Entrée vendredi 25 février 30€
Samedi et Dimanche 40€
Ne manquez pas de lire l’article du petitjournal : ici

ARCO est la plus importante foire d’art contemporain de la Capitale et l’une des plus importantes d’Europe. La semaine de l’art à Madrid est également l’occasion de découvrir d’autres foires d’art plus petites, d’événements artistiques et de galeries.

• Comme La Drawing Room Madrid qui revient pour sa septième édition, cette fois à la Casa-Palacio de las Alhajas (Plaza de San Martín, 1). Une foire de dessin contemporain qui prend racine dans la capitale, avec la participation de 40 artistes présentés par des galeries d’art nationales et internationales. Pendant cinq jours, les collectionneurs, professionnels et amateurs du monde de l’art présents à Madrid sont invités à découvrir une scène, celle du dessin et de ses codes, qui connaît actuellement une vibrante évolution.

Retrouvez tous les événements via l’article Eldiario.es : ici

Karine & Cécile

On remet les masques pour le carnaval !

Le carnaval espagnol est une tradition très ancienne à l’occasion duquel un vaste programme d’animations, de spectacles musicaux, de défilés et d’activités ludiques réjouira petits et grands.

Cet évènement se tient chaque année du vendredi précédent le Mardi gras jusqu’au mercredi des Cendres qui marque le début du Carême (jeûne de 40 jours), durant lequel on ne peut pas manger de viande et, dont l’aboutissement est la fête de Pâques.
D’ailleurs, le mot carnaval vient du latin carmen latine « éliminer la viande ».

Les origines du carnaval sont multiples de l’antiquité au moyen âge mais cette fête est avant tout un temps de relâchement et de défoulement où l’on peut se déguiser à volonté, danser, s’amuser et s’évader.

Cette année, le Carnaval de Madrid 2022 sera sous le signe de la modernité, de l’originalité, de l’authentique. Dans cette édition, la sélection des artistes et projets musicaux seront l’échantillon parfait de la diversité et du renouvellement de la musique pop actuelle. Les festivités se dérouleront au sein de nouveaux espaces publics libres ou scènes musicales, le tout dans une ambiance solidaire et avec un accent porté sur le respect de l’environnement.
Le programme est disponible sur le site dédié carnavalmadrid

Traditionnellement, le carnaval à Madrid est célébré par plusieurs événements à travers la ville : le grand Défilé du Carnaval, la lecture du pregón (le discours inaugural), le bal masqué du Círculo de Bellas Artes mais qui n’aura pas lieu en 2022 pour raisons sanitaires, la rencontre de Murgas et Chirigotas (rencontres musicales burlesques), le manteo del pelele (festivité au cours de laquelle les gens lancent en l’air un pantin), la muestra de comparsas madrileñas (acte musical).

La fête de Carnaval se termine par l’enterrement de la sardine, une tradition que Goya lui-même a dépeint dans l’une de ses toiles. Le rangement des déguisements dans leur coffre, la fin de la fanfare et l’enterrement avec tous les honneurs de cet humble poisson qu’est la sardine sont le point final de la fête pour nous préparer au Carême.

Le défilé de l’enterrement commence sur la Plaza de San Antonio de la Florida et rejoint la Fontaine des Oiseaux (Fuente de los Pajaritos) de la Plaza de las Moreras de la Casa de Campo, où la sardine est enterrée. L’acte se termine par un grand feu de joie, qui symboliquement consiste à brûler toutes mauvaises actions ou pensées négatives. De leur côté, les cendres représentent les germes de joie, de paix et d’harmonie qui caractérisent le peuple madrilène.
Depuis quelques années, boulangers, pâtissiers et chefs-cuisiniers rivalisent d’imagination et créent leur propre version de la sardine de Carnaval.

Nous avons listé pour vous quelques magasins de déguisement à Madrid en boutique ou en ligne :

• Party Fiesta : Calle de Fuencarral, Avenida de Guadalajara 2, Calle Aracne 3 - Site : Party Fiesta
• Fantastica Party Fashion : Calle de la Colegiata 13 - Site : Tienda online disfraces Carnaval Halloween Flamenco Ropa (esfantastica.com)
• Disfraces Paco - Calle de Toledo, 62 - Site : Fiesta Paco
• La casa de los disfraces : vente en ligne - site : lacasadelosdisfraces.es

Alors n’attendez plus pour choisir votre déguisement et osez !

Et, pensez à partager avec nous vos photos "haute en couleur" sur l’adresse de l’équipe éditoriale Email. : madridaccueil.site

Karine & Cécile

A compter du jeudi 10 février, le masque ne sera plus obligatoire à l’extérieur.

La fin du port obligatoire entrainera également des changements dans le protocole scolaire. A compter de ce jeudi, les écoliers ne seront plus obligés de porter le masque dans les cours de récréation, pour autant que la distance de sécurité de 1,5 mètre, soit respectée.

La mesure sera approuvée ce mardi en Conseil des ministres et entrera en vigueur à compter de jeudi prochain après publication au Journal officiel de l’Etat (BOE).

Le masque ne sera obligatoire à l’extérieur que lors des grands événements, si les personnes sont debout et si la distance ne peut être respectée dans le cas des personnes assises. Enfin, le port du masque reste une recommandation dans les « agglomérations urbaines ».

Lors de la réunion, il a été convenu d’augmenter la capacité sportive à 75% en intérieur, contre 50% jusqu’à présent, et à 85% en extérieur, contre 75% actuellement. Certaines régions, comme l’Andalousie et Madrid, réclamaient déjà un retour à 100%. A partir du 1er mars, la capacité pourrait être complète.

Le ministère de la santé fonde son retrait sur l’amélioration de tous les indicateurs épidémiologiques, en particulier celui de la propagation du virus.

A noter que seul le Pays Basque prend ses distances avec la décision, la jugeant « prématurée ».

Sources : El Mundo
TeleMadrid
Pour en savoir plus : lire l’article Lepetitjournal.com par Armelle Pape Van Dyck

Karine & Cécile

N’hésitez pas à le télécharger et à l’imprimer pour programmer vos journées, vos vacances, votre année !
Nous remercions nos partenaires annonceurs pour leur confiance et leur fidélité.
Nous vous proposons deux formats de téléchargement et d’impression.

Soyez nombreux à participer à la tombola Madrid Accueil !

Plus de 21 lots à gagner, d’une valeur globale de plus de 1500€ grâce au soutien de nos sponsors :

• 2 lots Yves Rocher d’une valeur de 200€ le lot
• Soin du visage Guinot d’une valeur de 100 €
• Technique Spa Minceur Guinot d’une valeur de 60 €
• Coaching maquillage Guinot d’une valeur de 50 €
• Lots de produits Caudalie - Petit-déjeuner gourmet pour 2 personnes Danielle Liu - 2 séances La voie du Shiatsu - 3 massages et 3 packs de 5 classes The Garden - Melquiade - Luminaire Philipps – 2 places magie et 2 places stand-up avec Rémy Marvely, …
  Les billets d’une valeur de 5€ sont en vente et disponibles auprès du bureau et lors des évènements Madrid Accueil.

En raison des dernières mesures sanitaire et du report de notre événement "LA GALETTE DES ROIS" qui devait se tenir à la Résidence de France à Madrid, le 18 janvier, nous vous informons que le tirage au sort est reporté en Mars 2022 à l’occasion d’un nouvel événement !
Nous vous donnerons très rapidement de plus amples informations.

Pour celles et ceux qui ont déjà acheté un billet de tombola, gardez le bien !
Les billets sont toujours en vente auprès des membre du bureau lors de nos différents rendez-vous et également disponibles à cette adresse -> contact.

Merci pour votre participation.

Retrouvez le règlement complet : ici

*Madrid Accueil soutient L’Entraide française Madrid, association à but non-lucratif qui intervient depuis près de 160 ans auprès des ressortissants français et binationaux les plus démunis ou en difficulté. Pour en savoir plus : lentraide

Résident à l’étranger vous avez le choix entre voter à l’étranger en vous inscrivant sur une liste consulaire ou bien voter en France en vous inscrivant sur la liste électorale d’une commune.
Depuis 2019, il n’est plus possible d’être inscrit simultanément sur la liste d’une commune et sur une liste consulaire.

VOTE A L’ETRANGER : INSCRIPTION SUR LISTE CONSULAIRE

Si vous n’êtes pas encore inscrit sur la liste électorale consulaire, vous avez jusqu’au 2 mars 2022 pour le faire en ligne et jusqu’au 4 mars pour le faire au consulat.

• Si vous avez des doutes sur votre inscription sur la liste électorale consulaire, vous pouvez vérifier votre situation sur le lien service-public.fr.
  Il vous permet aussi d’actualiser vos coordonnées (adresse, téléphone, messagerie).

• Si vous n’êtes pas inscrit sur la liste électorale consulaire vous pouvez le faire sur service-public.fr
  ou en contactant directement votre consulat.
  Vous devez fournir les documents suivants : justificatif d’identité, justificatif de domicile de moins de 3 mois, une photo d’identité récente de moins de 6 mois et le formulaire cerfa n°12669 de demande d’inscription (uniquement pour une inscription sur place au consulat)

Vous pourrez voter en vous déplaçant au bureau de vote ouvert au consulat ou à l’ambassade avec le justificatif d’identité nécessaire, ou en donnant procuration à un électeur inscrit sur la même liste électorale consulaire.

Le consulat de France vous informe aussi sur la tenue de ces élections présidentielles françaises à Madrid.

VOTE EN FRANCE : INSCRIPTION SUR LA LISTE ELECTORALE D’UNE COMMUNE
Le lien service-public.fr vous renseigne sur les critères d’inscription sur la liste électorale d’une commune et permet une inscription en ligne (cliquez sur Présidentielle / S’inscrire pour voter en France).

INFORMATIONS SUR LE DROIT DE VOTE SUR LISTE CONSULAIRE / LISTE ELECTORALE D’UNE COMMUNE

Si vous êtes inscrit sur une liste électorale consulaire (LEC), vous pouvez participer aux scrutins nationaux (élection du Président de la République, référendum, élections législatives), aux élections européennes, à l’élection des conseillers des Français de l’étranger et des délégués consulaires.
Vous ne pourrez pas voter en France aux élections locales (régionales, départementales, municipales).

Si vous êtes inscrit sur la liste électorale d’une commune en France (métropolitaine ou Outre-mer), vous pouvez participer aux scrutins nationaux (élection du Président de la République, référendum, élections législatives), aux élections européennes, aux élections locales (régionales, départementales, municipales) organisées dans cette commune.
Dans ce cas, vous ne pourrez pas participer à l’élection des conseillers des Français de l’étranger et des délégués consulaires.

Karine et Cécile